Le paysage colonial en Afrique. Le végétal dans l’espace public des villes coloniales de Marrakech, Alger, Antananarivo et Toliara. Enjeux socio- environnementaux d’un «patrimoine» vert dans un contexte urbain en mutation
Resumo
et Toliara est un héritage pré-colonial, colonial et post-colonial. Les fonctions de rafraîchissement, esthétiques et paysagères de la période
coloniale visaient à créer un cadre de vie agréable et rassurant pour les européens. Le choix des essences et leur disposition dans l’espace s’apparente à un modèle urbain colonial que l’on retrouve dans les contextes très différents de ces quatre villes. Aujourd’hui ce patrimoine
vert colonial est en mauvais état traduisant son inadaptation aux contextes sociaux et culturels de ces villes. Pourtant, ce végétal prodigue des services, reconnus dans les pays du Nord, mais qui commencent juste à l’être dans ces villes du Sud où ils seraient adaptés à leurs contextes et
enjeux (chaleur, pollution, croissance urbaine, pauvreté et patrimoine).
Durant la période coloniale, ce végétal, marqueur du territoire, avait aussi des fonctions de domination. Aujourd’hui elles sont de ségrégation socio-spatiale, forgeant une ville duelle, où le végétal est partie prenante de la dimension «hygiéniste» qui marque le modèle urbain colonial.
Mots-clés: Végétal en ville, villes coloniales du sud, patrimoine.
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